Ce que le Seigneur nous a enseigné à propos des dîmes et des offrandes

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Trois lettres que Victor a écrites sur les dîmes et les offrandes

Première partie

Shalom Ingrid, et tous les autres inclus !

Je ne peux pas laisser passer ce sujet sans vous en parler davantage. Je veux que vous priiez à ce sujet et que vous demandiez au Seigneur de vous garder et de vous guider. Si je me trompe, que Dieu me pardonne et qu’Il vous épargne. Qu’Il vous éclaire et qu’Il vous révèle si mon cœur est bon ou mauvais. 

« Le Seigneur ne m’a jamais reproché d’avoir donné la dîme. Au contraire, Il m’a béni. »

Lorsque je suis devenu croyant, j’avais de grandes dettes que je m’étais tellement efforcé de contrôler pendant plusieurs années, depuis que j’avais commencé à gagner de l’argent, et acheté une nouvelle voiture et une maison. L’année même où je suis devenu croyant, mes dettes ont été effacées et j’ai eu une nouvelle voiture, le genre que je voulais, sans essayer de l’obtenir, payée en liquide.

Cette année-là, j’avais donné la dîme à l’église où j’allais, une dîme étant un dixième de mon revenu brut avant déductions (une dîme signifie « un dixième »). Il m’avait été donné de le faire ; donné, je dis, parce qu’il y avait beaucoup de personnes autour de moi qui ne donnaient pas autant que moi. Pourtant, j’étais le nouveau croyant parmi plusieurs pratiquants qui présumaient me conseiller et me nourrir. Alors peut-être que cela ne leur a pas été donné.

De plus, je donnais ce qui était considéré comme le strict minimum. J’étais surpris qu’il fût possible que d’autres donnaient moins ; je m’attendais à ce que, en tant que « croyants matures », ils donneraient davantage. Peut-être que certains ou beaucoup d’entre eux le faisaient. Je n’en sais rien.

Maintenant, il se pourrait que mes affaires financières soient rentrées dans l’ordre cette année-là parce que je me suis repenti, et non parce que je donnais la dîme. Il est certain que la dîme serait vaine sans repentance, tout comme le serait n’importe quelle autre œuvre, si bonne soit-elle. Mais dans Son guidage, le Seigneur ne m’a jamais reproché d’avoir donné la dîme. Au contraire, Il m’a béni, et permis, sinon enseigné, à croire que j’étais récompensé pour le don. Je n’en ai jamais douté.

L’année suivante, j’ai continué à donner la dîme et Il a subvenu à mes besoins, sans que je m’endette, même si je ne travaillais pas mais que j’allais à l’école biblique. (La dette n’est pas une provision mais une condition ou une circonstance souvent provoquée par le manque de provision). Un jour j’avais un loyer dû… septante dollars (c’était en 1974, pour une minuscule garçonnière au sous-sol). Je n’avais pas d’argent du tout. J’ai reçu par courrier un cadeau de cinquante dollars pour mon 28ème anniversaire et Marilyn (ma future femme à l’époque) est venue et me donna vingt dollars en cadeau. (Je ne lui ai pas dit que j’avais besoin d’argent pour le loyer.) Voilà ! Septante dollars, précisément, et le loyer a été payé juste à temps.

À la fin de cette année-là, Marilyn et moi nous sommes mariés. L’année suivante, nous avons décidé de donner vingt pour cent. Il y avait peu de revenus ; nous sommes allés en Europe (Bruxelles inclus) pour un voyage de trois mois et demi avec Opération Mobilisation, nous avons travaillé quelques mois avec des églises et n’avons travaillé que quelques mois avec mon ancien employeur. Nous étions bien pourvus, ne manquant de rien du tout.

« À qui avons-nous donné la dîme ? Au Seigneur, nous avons donné la dîme au Seigneur. »

Ensuite en 1976, nous avons décidé de donner cinquante pour cent de notre revenu. Cette année-là, j’avais gagné, je crois, 3800 dollars. Nous avons offert en dîme la moitié de cela. Nous conduisions une bonne voiture… Une Volkswagen Fastback de 1973, des kilomètres tous les jours, nous vivions dans une maison nouvellement construite deux ans auparavant, à la campagne, nous mangions comme des rois, et nous avions tout ce que nous pouvions désirer ! Nous n’avons jamais manqué de rien !

À qui avons-nous donné la dîme ? Au Seigneur, nous avons donné la dîme au Seigneur. Mais comment ou par quels canaux ? Nous avons donné à Oral Roberts, Jimmy Swaggart, Billy Graham, World Vision, et à l’Opération Mobilisation (avec laquelle nous sommes allés en Europe en 1975), et probablement à d’autres. Nous ne donnerions pas dans ces directions aujourd’hui, mais nous n’en savions pas plus en ce temps-là, étant jeunes dans l’Esprit. Pourtant, le Seigneur ne nous a pas réprimandés, et Il ne nous a refusé aucune bonne chose. En conscience, c’est à Lui que nous avions donné. Il n’a pas mis l’emphase sur l’endroit où il fallait donner, seulement sur le fait qu’il fallait donner, et qu’il fallait que nous nous efforcions d’apprendre où nous devions donner, et combien.

Que ferions-nous l’année suivante ? Est-ce que cela devrait être plus que l’année d’avant ? Autant ? Moins ? Septante, quatre-vingts, nonante pour cent ? Nous avons demandé au Seigneur. Il nous a été montré à ce moment-là que tout ce que nous avions était à Lui… tout. Nos vies étaient les Siennes, et rien de ce que nous considérions comme nôtre n’était à nous, et seulement à nous. Tout était à Lui. Si nos vies l’étaient, combien plus tout ce qui s’y rapporte !

Cette année-là, nous avons donné lorsque nous y étions amenés. Nous n’avons plus donné la dîme. Un prédicateur est venu dans notre ville en 1977 (Dauphin, Manitoba) pour tenir des réunions sous tente. Nous raclions les fonds de tiroir à l’époque, vivant dans un vieil appartement, le fléau de Dauphin, au Manitoba. Les gens étaient embarrassés de s’identifier à nous pour cette raison, outre le fait que nous professions ouvertement être des croyants en Christ. Je donnai une fiche de salaire complète à ce prédicateur. Il en était reconnaissant, et il avait des besoins dont nous n’étions pas conscients. John Poepke du Michigan était son nom. Nous étions reconnaissants.

À partir de ce jour-là nous n’avons plus raclé les fonds de tiroir, mais notre compte en banque commença à grossir, bien que mes revenus fussent minimes. Le jour viendrait bientôt où nous utiliserions cet argent pour nous rendre en Israël, par le commandement du Seigneur, pour délivrer une âme de ses troubles, une âme avec laquelle vous avez eu la joie de communiquer encore aujourd’hui. Il est devenu notre ami, et pas n’importe quel ami, mais un frère et un collaborateur en Christ.

Nous avons rencontré Paul en Israël en 1979. Il a quitté sa femme et tout ce qu’il avait avec elle, pour obéir à Dieu. Par la suite, financièrement, bien que ses besoins aient été satisfaits, il avait peu et vivait pauvrement jusqu’en 1987 quand il a commencé à nous donner la dîme dans le Seigneur. Le Seigneur a alors commencé à le bénir financièrement, de telle manière qu’il est devenu l’un des vendeurs de machines commerciales les plus prospères du Montana en peu de temps. Il a donné la dîme généreusement, et le Seigneur lui a donné généreusement. Pendant un certain temps, il a réagi amèrement contre le Seigneur, est allé son chemin, cessa ses dons, et recommença à ne posséder que peu ou rien. Il peut vous en dire plus là-dessus.

Lorsque mon frère et sa famille avec six enfants sont venus de Toronto à Lethbridge pour se soumettre à moi dans le Seigneur, ils n’avaient rien, et je veux dire vraiment rien. Ils avaient un vieux break, rouillé (comme beaucoup de voitures venant de l’Est), avec le tableau de bord en polyuréthane et le revêtement en tissu en piteux état, une vielle remorque minuscule qui tombait en ruine, une moitié étant remplie de boîtes de couches jetables, et l’autre moitié de leurs très humbles biens matériels. Lui, sa femme et leurs enfants étaient en haillons, les enfants étaient malades. À Toronto, il avait travaillé pour sept dollars de l’heure comme homme à tout faire, alors que d’autres travaillaient pour trente, et même ainsi les clients ne le payaient pas. Il avait eu six mois de retard sur le loyer d’un semblant de maison dans les bidonvilles de Toronto.

« Donner la dîme doit se faire dans la foi pure, non dans l’espoir d’une récompense. »

Quand ils sont arrivés ici et après les avoir pris sous notre aile, ils ont commencé à apprendre à comment vivre, comment prélever la dîme de leurs revenus, et comment gérer une entreprise, etc. Rapidement, ils ont prospéré à bien des égards. Pour faire court, ils ont fini par se détourner du Seigneur, mais lorsqu’ils se sont détournés, ils possédaient plus que lorsqu’ils s’étaient tournés vers Lui.

Quand ils refusaient de nous donner la dîme, le Seigneur leur refusait les affaires et les revenus ; au moment où ils donnaient (et parfois c’était presque littéralement au moment même), le Seigneur pourvoyait à leurs besoins. À d’autres moments, lorsqu’ils se retenaient de payer la dîme, le Seigneur n’interrompait pas les affaires, mais il n’y avait jamais assez, peu importe combien ils gagnaient ! Les factures engloutissaient toujours leurs revenus. C’est ainsi que cela fonctionne. On peut le comprendre sur papier, mais les rouages sont assez mystérieux.

Les Benson pourraient vous raconter leur propre histoire.

Oui, ce sont de brèves histoires de notre dîme. La dîme doit être donnée dans la foi pure, non dans l’espoir d’un gain, non dans l’espoir d’une quelconque récompense. C’est, en effet, un sacrifice, sans espoir de récupération.

Donner la dîme est une reconnaissance de la souveraineté de Dieu, qu’Il est le Pourvoyeur de toutes choses. C’est une façon de L’honorer, un acte de foi dans lequel nous déclarons, « Oui, le Seigneur est mon Pourvoyeur en toutes choses. Il est capable de fournir tout ce dont je peux avoir besoin ou envie. Je souhaite L’honorer avec ces biens que Lui seul m’a donnés. Ce n’est pas mon employeur, ni ma charité, ni le gouvernement, ni mes propres compétences et ma sagacité, ni mon éducation, ni mes parents, ni personne ni rien d’autre que le Seigneur Qui m’a donné tout ce que j’ai, et Il est au-dessus de tout. »

C’est une confirmation que nous accordons plus de valeur au spirituel qu’au physique, au céleste qu’au terrestre, et que nous souhaitons dire à ceux que le Seigneur a envoyés pour nous enseigner les choses spirituelles, « Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur », non pas seulement du bout des lèvres, mais avec nos vies mêmes, y compris nos biens terrestres. (Cependant, gardez à l’esprit que le Seigneur voudra l’obéissance, pas le sacrifice.)

Où donner ? Nous sommes la maison du trésor, si vous pouvez le recevoir. Voici où en sont les choses. Avons-nous besoin de votre argent ? Pas dans le sens où l’on pourrait le penser. En effet, nous en avons plus qu’assez, bien plus que vous. Vous avez très peu, en fait. Vous êtes veuve, avec une pension de veuve. Mais il y a l’histoire de la veuve dans les Évangiles qui a donné ses deux petites pièces, et que le Seigneur a louée pour son don, non pas à cause de l’argent, mais à cause de sa foi.

Je suis convaincu, selon Malachie 3:8-12 (veuillez lire), que le Seigneur vous garde en réserve une bénédiction, une grande bénédiction, si vous croyez et répondez à ces vérités que j’écris maintenant dans cette lettre pour que tous en soient témoins. Si j’ai tort, que le Seigneur le dise. En fait, si j’ai tort, et si je suis dans le mal, qu’Il me détruise. Je ne prends aucun plaisir à recevoir vos dîmes pour l’amour de l’argent, et si je le fais, inconnu des recoins secrets de mon cœur, qu’Il me détruise, je dis, qu’Il me détruise totalement. Si je me trompe, je me méprise d’ores et déjà pour la possibilité même d’avoir tort. Mais ce sont les choses que je comprends à présent, telles que je les comprends, et je ne peux faire autrement.

Je dis ces choses à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre et des cœurs pour écouter. Que le Seigneur vous bénisse et vous donne un discernement sûr, et la compréhension et la foi, pour agir avec sagesse et non de manière insensée. Amen.

« N’adorons jamais un seul instant mammon. Adorons le Vrai Dieu. »

Au fait, je nous ai appelés la maison du trésor, notre ministère ici parmi ceux qui croient. En effet, nous voyons des choses se produire ici où un jour, il y aura des provisions pour certaines ou beaucoup de choses, comme c’est déjà le cas maintenant, pour ceux que le Seigneur choisit. Beaucoup d’entre vous n’ont-ils pas déjà profité de cette abondance, ne serait-ce qu’en partie ? Vous, Loïs, Trevor et Mark, n’en n’avez-vous pas profité ? Toi, Paul, n’en n’as-tu pas profité ? Oui, en effet ! Et il y aurait eu une grande provision pour les autres, aussi, s’ils avaient cru. Vous souvenez-vous de l’écrit « Le harnais du Seigneur » ? Pour ceux qui se sont soumis à ce harnais, une grande provision, mais pour ceux qui ont choisi leur liberté, un grand manque.

Que Dieu fasse que nous marchions toujours dans la vérité, non pas trompés comme beaucoup le sont, attirés au loin par les convoitises de leurs appétits charnels, trompant et étant trompés, se détruisant eux-mêmes. N’adorons jamais un seul instant mammon. Adorons le Vrai Dieu, le Créateur de toutes choses, Celui Qui S’est donné pour nous gratuitement. Adorons-Le en esprit et en vérité, comme Il veut qu’on le fasse. Amen.

Veuillez lire les Écritures suivantes : Malachie 3:8-12, les chapitres 8 et 9 de la seconde épître aux Corinthiens; 1 Timothée 5:17-18 ; Luc 21:1-4 ; Deutéronome 16:17 ; Romains 12:8 ; 1 Corinthiens 16:2 ; Lévitique 14:30 ; Ezra 2:69 ; Genèse 14:20 ; 28:22 ; Lévitique 27:30 ; 2 Chroniques 31:5.

Il y a beaucoup plus de versets à propos de la dîme, des offrandes, des sacrifices, et de l’aumône. Il est suffisant pour l’instant que vous lisiez ceux-ci, et si vous avez en vous le désir d’en rechercher d’autres, n’hésitez pas à le faire.

« Il savait que c’était à Lui que nous donnions. Ce faisant, nous n’avons jamais manqué de rien. »

Deuxième partie 

Dîmes, offrandes et aumônes

Dès le début de ma jeunesse spirituelle, le Seigneur m’a élevé à Lui apporter des dîmes et des offrandes. Alors qu’Il nous bénissait quand on donnait, Il ne nous a jamais reproché d’avoir donné la dîme et d’avoir apporté des offrandes, non, pas une seule fois. Oui, c’est initialement dans les systèmes d’église, par et à travers eux, qu’Il l’a fait. (Les systèmes d’église ont des choses vraies en eux.) Mais j’ai été grandement béni par la dîme, et bien que nous ayons donné à des personnes et à des organisations auxquelles nous ne donnerions pas aujourd’hui, ayant été immatures et ignorants à l’époque, le Seigneur a honoré ces dîmes et ces offrandes, nous bénissant, financièrement et autrement. Il savait que c’était à Lui que nous donnions. Ce faisant, nous n’avons jamais manqué de rien.

À notre tour, nous avons conseillé aux autres de faire de même. Ils ont également été bénis à bien des égards. Quand ils donnaient avec foi, ils étaient bénis, mais quand ils s’abstenaient, cela ne se passait pas bien pour eux. Paul et Loïs peuvent vous raconter leurs propres histoires à ce sujet, bien que je pourrais vous donner une perspective les concernant que peut-être ils sont incapables de donner.

Certains disent aujourd’hui que les dîmes ont pris fin avec le Temple et le sacerdoce Lévitique. Les gens leur apportaient des dîmes et des offrandes et ainsi les prêtres étaient soutenus dans leur service au Tabernacle et au Temple jusqu’au jour du Christ quand celles-ci furent supprimées. Cependant, si la validité des dîmes et des offrandes avait cessé, pourquoi le Seigneur a-t-Il béni d’autres gens et nous-mêmes en continuant ces choses ?

En outre, les dîmes n’étaient pas limitées au maintien du système religieux de Dieu de l’Ancien Testament. Des millénaires auparavant, Caïn et Abel ont tous deux apporté des sacrifices à Dieu ; Noé, il est dit, a apporté des holocaustes. Abraham a donné un dixième (une dîme) à Melchisédech, bien avant que le tabernacle et le sacerdoce ne soient institués. De même, Jacob a fait alliance avec le Seigneur afin de Lui donner un dixième de tout ce qu’il recevait si Dieu était avec lui. Je n’ai aucun doute que Dieu était avec lui, je n’ai aucun doute que Jacob le savait, et je n’ai aucun doute que Jacob ait gardé son vœu. Ainsi, nous voyons que la dîme n’était pas limitée à l’existence du sacerdoce Lévitique qui est venu après Abraham et Jacob.

« Si le sacerdoce de Melchisédech perdure, l’acte de la dîme perdure aussi. »

Le Nouveau Testament est silencieux, pour autant que je sache, sur le sujet de la dîme. Il parle des offrandes, du soutien des ministères, exhortant ceux qui reçoivent le ministère à honorer de leurs biens ceux qui leur rendent un ministère. Il parle également d’aider les autres frères quand ils étaient dans le besoin, comme quand les saints de Jérusalem étaient dans la famine. Il y avait aussi des veuves croyantes dans les Actes qui avaient besoin du soutien de l’église, qu’elles recevaient à condition qu’elles marchaient dans la sainteté, avaient une bonne réputation, servaient les autres dans leurs besoins, et étaient trop âgées pour subvenir à leurs besoins. Il parle également d’aumônes, c’est-à-dire, de dons au pauvre en général, je pense.

Lorsque je dis, « je pense », il semble y avoir un doute dans mon esprit quant à savoir s’il faudrait donner à tous les pauvres. Ceux qui sont dans le Seigneur, les frères, devraient certainement être aidés. De même, je n’ai aucun doute que ceux qui ne sont pas dans le Seigneur devraient aussi être aidés dans certains cas, mais selon la sagesse que donne le Seigneur.

Il y a des cas où il ne faut rien donner à certains, soit parce que le Seigneur est en train de faire quelque chose avec eux et que dès lors, nous interfèrerions, ou pour une autre raison. Bien sûr, cela s’applique certainement aux dons à des croyants en apparence, comme ce fut le cas pour toi et Pascal, Ingrid. Il se passait là des choses qui nous empêchaient de donner comme nous l’aurions pu. Nous savons maintenant pourquoi.

Il y a un endroit dans le Nouveau Testament où les dîmes sont mentionnées dans une certaine mesure. C’est lorsqu’il est fait mention qu’Abraham donna la dîme à Melchisédech. Maintenant, Jésus est connu comme un prêtre selon l’ordre de Melchisédech. Ma conclusion, qu’elle soit justifiée ou non, est que si Melchisédech recevait la dîme, bien que n’étant pas un lévite, la dîme n’était pas limitée au sacerdoce Lévitique. Et si le sacerdoce de Melchisédech perdure jusqu’à ce jour, et c’est bien le cas, nous devrions considérer que l’acte de la dîme perdure également.

« Nous sommes appelés à sacrifier notre vie et à donner. »

La question se pose alors de savoir qui est Melchisédech et comment Il doit être honoré, si tant est qu’on L’honore, avec les dîmes. Je crois que Melchisédech est en Jésus-Christ, ou, comme la Bible l’atteste, Jésus est un Prêtre selon l’ordre de Melchisédech. Ceux qui sont en Christ et dans le sacerdoce font partie de Melchisédech. Est-ce que cela signifie tous les croyants ? Peut-être bien. Ou cela signifie-t-il que certains sont choisis et appelés à être prêtres et ministres envers le reste du Corps du Christ ?

Si l’on se réfère au modèle de l’Ancien Testament, il y avait douze tribus en Israël, mais une tribu recevait les dîmes et les offrandes des autres. Je crois que le même principe s’applique dans notre position actuelle comme je le mentionne plus loin dans cette lettre. Les dîmes et les offrandes reviennent aux ministères, tout comme Abraham donna la dîme à un prêtre, et tout comme les gens du peuple apportaient leurs biens aux apôtres, les déposant à leurs pieds.

Je pense que dans le Corps, il y a ceux qui sont choisis pour exercer un ministère auprès du reste du Corps en matière de questions spirituelles (Éphésiens 4:11-16 ; Tim. 5:17-18), que le reste du Corps devrait honorer ceux qui sont placés dans une position d’autorité sur eux, à la fois en paroles et en actes, spirituellement et physiquement (y compris financièrement), comme le Seigneur mène et pourvoit.

Quant au Corps du Christ dans son ensemble, il doit exercer son ministère auprès du reste du monde, aux non-croyants, selon ce que Dieu lui inspire, lui commande, le conduit, lui donne à faire, mais nous n’exigeons rien du monde à aucun moment sauf dans les questions mondaines, comme les affaires. Le monde n’a pas non plus d’obligation envers nous en ce qui concerne le spirituel. Nous sommes appelés à sacrifier nos vies et à donner. Lorsqu’ils croiront, ils nous honoreront, vraiment en toutes choses. 

Un problème qui existe, comme dans tous les autres domaines, est qu’il y a toujours le faux de même que le vrai. Il y a ceux qui enseignent le mensonge à ce sujet, et qui demandent aux autres de leur donner alors qu’ils n’ont clairement aucun droit de recevoir. Ils n’ont rien à voir avec le Seigneur Jésus-Christ.

De même, ceux qui sont légitimes doivent exercer leur ministère non pour un lucre sale, mais parce qu’ils sont envoyés pour le faire, sans exigence de rémunération, confiants que le Seigneur subviendra à leurs besoins. Et Il le fait ; Il le fait vraiment. Il est fidèle et paie à Ses serviteurs un véritable salaire, et abondant au-delà de l’imagination.

« Dieu n’apprécie pas que les sacrifices soient faits n’importe où. »

Pourtant, nous pouvons tous tomber ou nous égarer pour chercher et servir mammon. À Dieu ne plaise que j’écrive ces choses à quiconque avec le motif secret d’un gain financier. C’est pourquoi j’ai hésité tout ce temps à vous dire quoi que ce soit, mesdames. Que le Seigneur juge ces choses et nous délivre l’un et l’autre de L’offenser et nous permette au contraire de Le glorifier dans tout ce que nous pensons, disons, et faisons.

En réalité, je n’ai pas besoin de votre argent, mais peut-être avez-vous besoin d’honorer le Seigneur avec vos biens, de n’importe quelle manière que vous le pouvez. Le Seigneur vous montrera ce qui est bon et juste.

Encore une chose : Il y a des Écritures qui nous instruisent, et qui disent que Dieu n’apprécie pas que les sacrifices soient faits n’importe où, mais qu’ils devraient être faits à l’endroit qu’Il choisit. Nous devrions chercher ces Écritures et les spécifier pour vous, et nous le ferons, si le Seigneur le veut : Deutéronome 12:13-14, 17-8, 26:2.

Je pense que cela pourrait être fructueux si vous discutiez de ces choses avec Paul et Loïs, avec Mark et Trevor. Peut-être qu’il leur sera donné de dire quelque chose qui pourrait confirmer ou nier ce que j’ai dit. Je suis réticent, encore maintenant, bien qu’aujourd’hui ce soit enfin là, à aborder ce sujet.

Tous ont besoin de considérer cet enseignement. Et je crois que je viens juste de recevoir du Seigneur que je me suis retenu d’enseigner à ce sujet sans raison valable, et qu’en le proclamant à toutes les personnes concernées, le Seigneur va maintenant ouvrir les fenêtres des Cieux et déverser une bénédiction tandis que nous allons jusqu’au bout dans l’obéissance. Si quelqu’un est en faute ici, c’est moi, pour ne pas avoir parlé comme j’aurais dû le faire il y a longtemps. Avec les dures expériences et les révélations que j’ai eues sur moi-même concernant l’argent, j’ai été très réticent. Si j’ai causé du tort, s’il vous plaît pardonnez-moi.
Que le Seigneur vous accorde toute sagesse à ce sujet.

Troisième partie

Ceci est une partie d’une correspondance que j’ai eue avec un type au sujet des dîmes et des offrandes. J’ai perçu sa pensée erronée sur la question, et j’ai répondu en conséquence.

Lui : Dans mon approche sur la question de la dîme, je semble donner l’impression que nous devrions aider tout le monde SAUF ceux qui sont engagés dans l’évangélisation et l’enseignement.

Moi : Non, je n’ai pas eu cette impression, mais j’ai eu l’impression que vous coupiez les cheveux en quatre : « Donnez de la nourriture au ministre de Dieu, mais ne lui donnez pas un abri et des vêtements, ou un moyen de transport… laissez-le travailler pour cela… il n’était pas censé TOUT avoir ou même LA PLUPART de ses besoins satisfaits. » Aussi, « Donnez-lui de la nourriture mais ne lui donnez pas d’argent pour en acheter. » C’est presque comme acheter un repas à un ivrogne plutôt que de lui donner de l’argent pour un repas de peur qu’il n’achète une bouteille.

Lui : Mais, le Corps du Mashiach [Messie ou Sauveur], est engagé dans de nombreux types d’œuvres différentes, nécessitant une grande variété de dons. Nous sommes tous dotés des dons spécifiques dont nous avons besoin pour accomplir ce pour quoi nous sommes envoyés. Certains d’entre nous ont reçu le don de « donner ».

Moi : Oui, il y a de nombreux dons… le don, la prophétie, la guérison, les langues, l’enseignement… mais il est conseillé et commandé à TOUS de donner de leurs biens matériels là où c’est nécessaire, s’ils en ont, et spécialement quand ils reçoivent le ministère de Yahweh par Ses serviteurs. Vont-ils recevoir sans s’attendre à une certaine réciprocité, se nourrissant du spirituel, tout en s’accrochant à leurs biens de ce monde comme s’ils n’étaient pas redevables de faire le bien ? J’ai eu affaire à de telles personnes et j’en suis arrivé à reconnaître que lorsque quelqu’un n’était pas disposé à se séparer de son argent, en particulier en faveur de ceux qui le servent fidèlement, il ne recevait pas les biens spirituels dans le cœur, mais honorait seulement du bout des lèvres. Il adorait Yahweh avec les lèvres, et mammon avec le cœur.

Lui : Il devrait être évident que ceux qui ont très peu n’ont pas reçu ce don, bien que je sache que vous avez peut-être pu voir la confirmation de l’inverse. Il y a des coïncidences dans la vie.

Moi : Je ne suis pas sûr de ce que vous voulez dire ici. Si vous voulez dire que quand on voit quelqu’un avec très peu de biens de ce monde, le don de donner n’est manifestement pas présent, j’aurais à dire que vous avez tout faux. La veuve mettant dans le trésor du temple avait le don de donner dans toute sa splendeur, donnant tout ce qu’elle avait, aussi peu que ce soit. Les riches, par contre, n’ont pas été du tout à sa hauteur, y mettant ce dont ils n’avaient pas besoin, aussi généreux que cela ait pu paraître. La question n’était pas de savoir si ceux qui utilisaient le trésor du temple en avaient besoin ou non, ou étaient justes ou non ; la question était sa relation avec Dieu. Mais je sais ceci : j’ai vu ceux qui semaient avec parcimonie de leurs biens matériels récolter aussi avec parcimonie, quand le Seigneur décidait de s’occuper d’eux à propos du don et qu’ils résistaient. Ils avaient aussi peu spirituellement.

Lui : S’il existait des « cordes magiques » à tirer pour amener YHWH à faire des choses pour nous, l’une des plus faciles à comprendre serait le message de prospérité si communément entendu aujourd’hui.

Moi : Le message de prospérité est en effet unilatéral, insidieux, erroné, et, je dirais, une abomination pour YHWH. Le vrai message du salut consiste à sacrifier cette vie, non à la faire prospérer ou à l’augmenter. Le faux message est celui du salut et de la prospérité de la chair, contrairement au fait que la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume des Cieux. C’est un message de « bonne nouvelle » qui dit que la chair peut bien s’en sortir dans cette vie et y est destinée, l’appelant au trône et non à la croix. C’est un message qui prononce des paroles vraies, mais un message qui est mal appliqué, trompant les auditeurs qui cherchent à se sauver et à prospérer égoïstement. Le message de prospérité est un traitement médical appliqué pour sauver le cancer au lieu de l’enlever. En sauvant le cancer, le patient meurt.

Lui : Mais, le chapitre 20 des Actes des Apôtres décrit une situation bien différente avec les anciens d’Éphèse, comme fr. Paul les met en garde avec enthousiasme contre la convoitise de la richesse – il a donné sa propre vie en exemple, et a cité les paroles de Yahushua « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ».

Moi : Paul avait le don de donner. Mais s’il recevait à certains moments des provisions pour ses besoins, comme il a déclaré aux Corinthiens qu’il le faisait, était-il tombé dans la convoitise ? Évidemment que non. Il dit, « J’ai ‘volé’ d’autres églises, en leur prenant des salaires, pour vous rendre service. Et quand j’étais présent chez vous et dans le besoin, je n’étais à la charge d’aucun homme : … car ce qui me manquait, les frères venus de Macédoine me l’ont fourni…. »

Était-ce uniquement de la nourriture qu’il avait reçue ou acceptée ? Écoutez ce qu’il a dit d’autre :

« N’avons-nous pas le pouvoir [le privilège, l’autorité, le droit] d’emmener une sœur, une femme, comme les autres apôtres, et comme les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, moi seul et Barnabas, n’avons-nous pas le pouvoir de nous abstenir de travailler [que ce soit pour la nourriture ou toute autre nécessité] ? Qui va à la guerre à n’importe quel moment à ses frais ? Qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Ou qui nourrit un troupeau et ne mange pas du lait du troupeau ? » (1 Corinthiens 9:5-7)

Il poursuit en disant, citant la loi comme vous le faites :

« Dis-je ces choses en ma qualité d’homme ? Ou la Loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la Loi de Moïse, Tu ne muselleras pas la bouche d’un bœuf qui foule le maïs. Dieu Se soucie-t-Il des bœufs ? Ou ne le dit-Il pas entièrement pour notre bien ? Pour notre bien, pas de doute, ceci est écrit : que celui qui laboure doit labourer avec espérance ; et celui qui bat [le grain] avec espérance doit prendre part à son espérance. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce une grande chose si nous récoltons de vos choses charnelles ? » (1 Corinthiens 9:11)
Je pense que vous avez fait de la perception d’un salaire pour les besoins des ministres de Yahvé « une grande chose » et vous avez un point de vue contraire à la Loi et par conséquent à YHWH. Oui, Paul poursuit en disant, pour équilibrer l’argumentation, que lui et Barnabas n’ont pas revendiqué ce droit donné par Dieu selon sa perspective et son dévouement. Il n’était pas en train de dire que c’était mal de participer en tant que soldats, vignerons et bergers. Lorsque Pierre a été appelé à paître le troupeau, pour nourrir les brebis de Yahushuah, il ne lui a pas été commandé ou même conseillé de trouver un travail. Et il ne l’a pas fait. À un certain endroit, il a dit qu’il n’était pas approprié qu’ils travaillent, mais qu’il faudrait qu’ils soient libres et consacrés au ministère de la Parole de Yahweh. C’était ça son travail, sa vocation, son devoir solennel, comme ça l’était pour tous ceux appelés à paître le troupeau.

Lui : De nombreuses femmes riches dans Son ministère subvenaient aux besoins de Yahushua. Il est plus que probable que leur don n’affectait pas leur niveau de vie.

Moi : Yahushua n’avait pas de travail, ni Ses disciples. N’est-Il pas le Modèle du véritable ministre de Dieu ? Ne Se reproduit-Il pas Lui-même dans Ses disciples, comme une graine multiplie sa propre espèce lorsqu’elle tombe en terre ? Et, encore une fois, il ne s’agit pas de combien quelqu’un possède en vue d’un don, mais qu’une personne donne, comme la veuve dont il est fait éloge, s’il ou elle était en harmonie avec Yahweh et par conséquent obéissant(e), Lui répondant avec foi par et à travers ceux qui l’entourent. Les femmes qui ont suivi Jésus ont donné par la foi, pas parce qu’elles avaient des richesses (une question d’œuvres), mais parce qu’elles avaient le don de la foi.

Lui : Mais penser que tout le monde est censé donner une “dîme” de leurs revenus chaque semaine pour la donner à quelqu’un qui ne fait juste qu’enseigner le groupe pendant quelques heures ne se trouve tout simplement pas dans les Écritures.

Moi : En effet, cela n’y est pas. Les mercenaires opèrent de cette manière ; les loups opèrent de cette manière ; les vrais ministres de Yahweh ne le font pas. Les vrais bergers [qui sont] dans Le Berger, appelés, choisis, envoyés, fidèles et inspirés par le Berger Yahushuah, donnent leurs vies pour les brebis, qu’ils « mangent du lait du troupeau » ou non. Si vous vous adressez aux faux, vous faites bien. Mais si votre conception du ministère est quelqu’un qui « enseigne au groupe pendant quelques heures » que ce soit par semaine ou même par jour, comme l’on peut en trouver partout dans les systèmes d’églises (dont aucun n’est de Dieu), alors vous êtes dans les ténèbres. Les vrais bergers (les ministres de Dieu) ont donné et donnent continuellement leurs vies pour les brebis. Il ne s’agit pas d’un travail ou d’une occupation mesurée en temps ou en énergie ou en argent mais d’une vie consacrée, d’un sacrifice vivant à YHWH. Pour une telle personne, il n’y a pas de revenu garanti, pas de pension, pas d’horaire de travail, pas de retraite, aucune des choses du monde, comme le monde les ordonne.

Lui : Personne ne transportait de l’argent le jour du Sabbat, et les Yahudim [Juifs] orthodoxes ne le font toujours pas.

Moi : Un ministre de Dieu (ou n’importe qui d’autre d’ailleurs) devrait-il recevoir le jour du Sabbat ou seulement ce jour-là ? Est-il mal pour quelqu’un de donner le jour du Sabbat s’il le souhaite, que ce soit de l’argent, des vêtements ou de la nourriture ? Je ne pense pas.

Lui : Je comprends ce que vous pouvez ressentir, si vous avez été engagé dans ce genre de tradition, ou si même vous l’êtes encore.

Moi : Vous devriez savoir que ce n’est pas une question de tradition, qu’il s’agisse pour moi de donner ou de recevoir de la part de ceux auxquels j’ai été assigné pour exercer un ministère. En ces matières, Yahweh a dirigé, confirmé et béni mes pas ; il n’est pas question d’œuvres d’hommes (Psaumes 17:4).

Lui : Tout ce que je sais, il est hors de question que je puisse accepter de l’argent de ceux à qui j’enseigne…

Moi : Ce n’est pas un problème ou un tort en soi de le faire.

Lui : et c’est mon âme qui devra en répondre à Yahushua un jour.

Moi : Il est « JE SUIS ». Il est présent et ceux qui sont en Lui, ici et maintenant, communiquent avec et Lui répondent dans le présent, étant présents en Lui.

Lui : Je ne peux pas non plus vous dire que je pense que vous pouvez le faire, mais si vous vous trouvez dans une situation où vous n’êtes pas un fardeau pour le « troupeau », et que vous pouvez trouver un financement auprès d’une source, d’un groupe, ou d’un riche individu qui est appelé à donner parce qu’ils ont le don de donner, alors c’est quelque chose de différent.

Moi : La vraie source du berger n’est pas une personne riche ou un groupe ou même le « troupeau ». Sa confiance n’est pas dans le bras de la chair, mais il a confiance qu’El Shaddai pourvoit abondamment à tous ses besoins. Yahushua ne dépendait pas ou ne comptait pas sur les femmes riches ou sur n’importe quelle chair, mais sur le Père seulement. Il vous faut encore savoir ces choses dont je parle. Permettez-moi de vous enseigner, non pour de l’argent, non pour le gain (je ne vous demande rien), sauf s’il s’agit de vous gagner à YHWH.

Lui : Voler la dîme des veuves, des orphelins, des pauvres dans le besoin n’est pas une bonne chose à faire…

Moi : Est-il bon de voler quoi que ce soit à quiconque ? Peut-être que vous utilisez les mots à la légère ici, mais votre déclaration semble reconnaître la présence et la validité de la dîme. De plus, si vous défendez une position selon laquelle on ne devrait pas faire payer pour le ministère, je suis entièrement d’accord, que ce soit les pauvres ou les riches. Une chose pareille est tout à fait méprisable à tout moment, en toute circonstance. Pourtant, n’est-ce pas ce qui se passe quand les « ministres » acceptent un salaire ? Cependant, s’ils sont engagés par accord, alors ils devraient être payés.

L’abomination est que ces choses sont faites au Nom du Seigneur Jésus-Christ, Que les Écritures déclarent être Yehoshuah, Yahshuah, Yahushuah, Yehushua, Yahweh, le fils de David… peu importe la manière dont vous souhaitez l’épeler ou l’articuler. Un homme peut-il aujourd’hui se lever et dire, « C’est précisément ainsi qu’ils prononçaient Son Nom » ? Certains peuvent le penser. C’est seulement par la révélation de YHWH que l’on peut le faire, et Il ne m’a rien dit à ce sujet.

Mais vous semblez avoir cette emphase que les pauvres n’ont pas les moyens de donner, et que par conséquent il ne faudrait pas leur enseigner à donner la dîme et qu’ils ne sont pas censés le faire, comme si Yahweh ne subvenait pas à leurs besoins. Je vous rappelle à nouveau la veuve, non pas pour justifier le fait de prendre à la veuve ou à l’orphelin, mais pour souligner que vous semblez, ironiquement, vous concentrer sur l’argent. Pensez-vous vraiment que YHWH n’a pas pourvu aux besoins de cette veuve par la suite ? Je vous le dis, c’est la foi, et non l’argent, qui a de la valeur pour YHWH, pour Yehoshuah (« …sans la foi il est impossible de plaire à Dieu »). Il était très content de sa foi, et elle n’est pas partie vide ou désolée en quoi que ce soit.

Lui : L’enseignement de la Torah ne devrait pas coûter à l’étudiant.

Moi : Je suis d’accord. Il ne faut jamais le faire payer. Cependant, l’étudiant dans la foi donnera volontiers par la foi, vendant tout ce qu’il a, si nécessaire, pour acquérir cette connaissance de ce qui est Saint qui surpasse de loin toute richesse terrestre.

Lui : Mais, l’ouvrier peut manger du fruit de son labeur. Cela ne veut pas dire que son hypothèque sera également payée, juste qu’il peut manger de son travail, de l’hospitalité de ceux qu’il instruit.

Moi : Mon ami, les passages où le bœuf foule le blé sont figuratifs, y compris le fait de manger. Tous les besoins sont évoqués et abordés. Croiriez-vous un instant que lorsque les sandales de Pierre étaient usées, il est allé se trouver un emploi parce qu’il était entendu que la bourse et le don des donateurs étaient seulement pour la nourriture ? Quand Yahushua leur a demandé s’il leur manquait quelque chose après qu’Il les avait envoyés, parlait-Il seulement de nourriture ? Il les avait chargés de prendre le strict nécessaire pour commencer, leur garantissant que leurs besoins seraient pris en charge. Il a dit, « Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos bourses…ni sac…ni deux manteaux, ni souliers, ni bâtons : car l’ouvrier est digne de sa nourriture [pas simplement de la nourriture au sens propre, mais la paie pour le service rendu, pour couvrir tous les besoins] » (Matthieu 10:9-10).

Un homme travaille pour toutes les nécessités. Pourquoi Dieu ne lui fournirait-Il que de la nourriture ? Même un employeur païen ne ferait pas cela, combien moins YHWH ? Mais vous vous concentrez sur la chair, sur les troupeaux, sur les personnes riches pour subvenir aux besoins, n’est-ce pas ? Je ne vous vois pas reconnaître, encore moins glorifier, YHWH dans cette perspective. Yahushuah ne disait pas à Ses disciples que les gens subviendraient à leurs besoins, mais qu’ils étaient à Son service et que Lui pourvoirait (que ce soit par ceux auxquels ils exerceraient leurs ministères, par des anges, par des corbeaux ou par des poissons avec des pièces d’or pour payer les taxes…Il y pourvoirait).

Lui : L’hospitalité n’est pas un fardeau pour le donateur mais un joug hebdomadaire de 10% sans fin pourrait devenir une contrainte. C’est en partie parce que la vie est dynamique ; les gens ont à aider des membres de leurs familles et leurs prochains, les gens perdent leur boulot, ont des bébés, ont des accidents, et se retrouvent occasionnellement à devoir compter sur les autres.

Moi : Vous n’exprimez pas la foi. « Mais mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon Ses richesses en gloire par Yehoshuah Ha Mashiach » (Philippiens 4:19). Quelle part de vos besoins ? Tous. Quoi ? Seulement si vous ne donnez pas trop de dîmes ou si vous ne donnez pas toujours la dîme ? Je vous ai déjà écrit que lorsque nous avons donné, nous avions plus ; quand d’autres nous donnaient, ils avaient plus. À nouveau, seulement par la foi et non par la loi, volontairement, joyeusement et non à contrecœur. YHWH n’honore pas un donateur qui le fait à contrecœur ou celui qui donne « parce qu’il faut ».

Jacob n’a pas donné un dixième parce qu’il avait les moyens de le faire, ni Abraham à Melchisédech (notez que ni l’un ni l’autre de ces deux cas avait quoi que ce soit à voir avec le sacerdoce Lévitique), mais parce qu’ils avaient la foi, pas différemment de la veuve jetant dans le trésor. Le fait qu’ils étaient riches et qu’elle était pauvre n’entre pas en ligne de compte. Dix pour cent de 10 dollars, c’est 1 dollar ; dix pour cent d’1 million de dollars, c’est 100 000 dollars. YHWH a fait toutes choses justes et équitables pour tous. Et ceux qui honorent le Seigneur, non par les œuvres de la Loi (ce qui n’est pas honorer aux yeux de Yahweh) mais par la foi, eux Il les honore. Jamais aucun de ceux qui honorèrent YHWH en dîmes et en offrandes ont-ils été dans le besoin. Il les a bénis. Ils ont été dans le besoin lorsqu’ils n’apportèrent pas leurs premiers fruits, n’ayant pas la foi qu’Il voulait dire ce qu’Il avait dit et qu’Il pourvoirait. Comme Malachie écrit, quand les gens n’apportent pas leurs dîmes à la maison du trésor, ils volent YHWH. Donner à YHWH, sans rien attendre en retour, est un acte de foi, un sacrifice qui Lui est très agréable.

Un des arguments valables en faveur de l’observance du Sabbat est qu’il n’était pas seulement pour les juifs, introduit au Mont Sinaï par Moïse, mais le Sabbat a été établi au tout début. Et Yahushuah n’a pas dit que le Sabbat était pour les juifs, mais pour l’homme, en d’autres mots tous les peuples. De même pour les dîmes et les offrandes…Caïn et Abel ont apporté leurs offrandes au début, bien avant la loi mosaïque. L’un d’eux a donné pour lui-même (pour obtenir…il était le « père du ‘message de prospérité’ »), et l’autre dans la foi, pour YHWH. Et Abraham a également donné un dixième à un prêtre, bien avant que le sacerdoce Lévitique ne soit institué. Le Sabbat et le don des premiers fruits (le dixième, la dîme) existèrent tous deux depuis le début. Tout comme YHWH n’a pas annulé le Sabbat, Il n’a pas non plus annulé le fait de prélever les prémices de son revenu et de les Lui offrir.

Moi, par exemple, je suis un témoin et je témoigne de la véracité de la Parole de YHWH et de sa fidélité actuelle dans la prophétie de Malachie :

« Apportez toutes les dîmes dans la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans Ma maison ; et éprouvez-Moi en cela, dit le Seigneur des armées ; si Je ne vous ouvre pas les fenêtres du Ciel, et si Je ne déverse pas sur vous une bénédiction en sorte qu’il n’y aura pas assez de place pour la recevoir. Et Je réprimerai le dévoreur pour l’amour de vous ; et il ne détruira pas les fruits de votre sol ; votre vigne ne jettera pas non plus son fruit avant le temps dans le champ, dit le Seigneur des armées. Et toutes les nations vous appellerons bénis, car vous serez une terre de délices, dit le Seigneur des armées » (Malachie 3:10-12).

Nous disions encore juste ce matin comment il y a plusieurs années, pendant des mois, ma femme et moi n’avions pas grand-chose jusqu’au jour où un prédicateur est venu en ville pour tenir des réunions sous tentes. Nous y avons assisté et quand il partait, nous avons été amenés à lui donner tout ce que nous avions, un salaire entier, petit mais tout. Nous vivions de facture en facture, de loyer en loyer, rien de plus.

Et étais-je d’accord avec tout ce que ce prédicateur défendait et prêchait ? Non. En fait, je lui ai écrit une lettre, tentant de le corriger, voire de le réprimander, dans une grande partie de sa pensée, un peu comme je le fais maintenant avec vous, particulièrement en ce qui concerne la foi en Dieu, Sa fidélité, Sa souveraineté, pas en théorie ou en pensée agréable mais en réalité.

J’ai aussi, assez tristement, reçu une parole prophétique que sa femme malade ne vivrait pas. Il essayait de croire qu’elle allait vivre, pensant que, par sa foi, il pourrait la sauver. Effectivement, quelque temps après, nous avons entendu qu’elle était décédée. Nous lui servions la vérité, autant et plus que lui nous la servait.

Cela n’avait pas d’importance. Il en avait besoin ; nous en avions besoin, mais Dieu nous amena à lui donner à la fois spirituellement et physiquement… de l’argent, non de la nourriture. Si je lui avais donné des offrandes à Dieu uniquement en nourriture, celle-ci aurait pu moisir et aurait moisi, et il n’aurait pas eu d’argent pour l’essence et les factures car il prêchait gratuitement, plutôt que de travailler contre rémunération.

À partir de ce jour-là, les coffres ont commencé à se remplir pour nous, au-delà de l’explication naturelle des choses. Bientôt, le Seigneur devait nous envoyer en Israël pour servir un frère dans le besoin, quelqu’un que l’on n’avait pas encore rencontré. Nos économies furent dépensées pour cela.

Oui, les dynamiques de la vie apportent toutes ces choses que vous avez mentionnées, et au-dessus de toutes se trouve Yahushuah Ha Mashiach, par Qui et pour Qui toutes choses ont été faites et consistent. Il est SEIGNEUR de tous ; loué soit Son Nom.

Lui : C’est pourquoi le fr. Paul a écrit : « En ce temps présent votre abondance est une provision pour leurs besoins ; afin que leur abondance puisse aussi être une provision pour vos besoins, en sorte qu’il y ait égalité » (2 Cor. 8:14). Au fil du temps, différentes personnes auront de l’abondance à partager. Ceux qui ont de l’abondance maintenant, pourraient tomber sur des moments difficiles ; et ceux qu’ils ont aidés seront en position de les aider plus tard. Cela veut simplement dire que la vie est dynamique, et que nous devrions partager avec ceux qui sont dans le besoin. À quoi cela servirait-il que tout le monde donne au même petit nombre d’individus ?

Moi : C’est vrai. Je suis d’accord, et je pense que j’ai couvert cela dans mon histoire ci-dessus.

Lui : Le texte d’Actes 4 souvent cité par les loups révèle que ce qui était déposé de temps en temps aux pieds des apôtres était distribué à ceux qui étaient dans le besoin – rien n’est gardé pour aider à nourrir les familles des apôtres, payer un bâtiment pour s’y réunir, envoyer au missionnaire Paul, ou quoi que ce soit d’autre.

Moi : Oui, les loups citeraient n’importe quoi ; Les Écritures sont déformées par beaucoup ; mais la question qui nous occupe maintenant est : « Est-ce que vous ‘divisez avec droiture la parole de vérité’ ? » Oui, ces dons étaient donnés à ceux qui étaient dans le besoin, mais comment pouvez-vous dire que les familles des apôtres n’ont pas été aidées dans certains de ces cas ? Votre état d’esprit interprète les mots de cette manière, mais les archives ne corroborent pas du tout votre interprétation. Quant au bâtiment, les hommes construisent des bâtiments souvent (pas toujours) pour leur propre fierté et leur gloire. Quant à l’envoi au « missionnaire Paul », nous avons déjà la preuve qu’il y avait ceux qui lui ont envoyé [de l’argent] pour le soutenir dans son ministère. Ne coupons pas les cheveux en quatre…l’argent que Pierre et les apôtres ont reçu dans Actes 4 n’était pas envoyé à Paul, mais, en vérité, nous parlons des principes ici et non des événements.

Lui : Je sais que c’est dur à entendre.

Moi : Certainement pour certains, mais pas pour moi, du moins pas comme vous le pensez. Je connais ma place et mon Dieu. Ce n’est pas un problème pour moi, mais ce qui me préoccupe c’est votre motivation et où vous voulez en venir.

Lui : Mais, il y a toujours des « donateurs », qui ont reçu le don de donner — ce sont ces personnes qui répondent aux besoins du Corps, quels qu’ils soient.

Moi : Je suis d’accord qu’il y a certaines personnes qui ont un don spécial à ce niveau-là.

Ainsi se terminent les portions applicables de cette conversation. J’ajouterai ici qu’une personne doit recevoir de l’Esprit de Dieu afin de comprendre les choses de Dieu.

Victor Hafichuk

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