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La foi spirituelle est un cadeau d’en haut, du royaume invisible. Ce n’est pas quelque chose que l’on produit ou que l’on accomplit. Cela n’a rien à voir avec la volonté ou la concentration ou la conviction intellectuelle. Cela n’a rien à voir avec la doctrine ou l’église, l’affiliation confessionnelle ou religieuse.
La foi est quelque chose qui vient à une personne et non pas d’elle. C’est un événement, une chose impartie, une influence, une bénédiction. Aucun homme ne peut faire ou produire la foi, et il ne peut rien ajouter ou retirer de son influence.
La foi est une connexion, un contact avec le royaume invisible, provenant de l’extérieur de la personne qui fait l’expérience de la foi. L’on ne tombe pas sur la foi, et on n’entre pas dans la foi ; plutôt, la foi vient sur la personne, et l’immerge, l’inclut, ou l’implique dans le royaume invisible.
La foi spirituelle est la connaissance de Dieu et Ses voies. C’est un coup d’œil à la dimension céleste, le royaume spirituel, ou son observation passive, non intentionnelle, ou être partiellement enveloppé par elle, ou être mis au diapason avec elle.
La vraie foi connecte avec le Créateur Lui-même et apprend Sa Seigneurie sur toutes choses de tous les mondes, pas seulement dans le futur, mais dans le présent.
La foi n’a rien à voir avec des sentiments physiques, émotionnels ou mentaux. Elle est plus haute que l’intuition, l’instinct, la conviction intime, ou le sixième sens. La foi est indépendante d’une quelconque détection à la façon d’un brouillard qui peut s’installer dans une région sans l’action de la terre ou son invitation. La foi est quelque chose qui arrive à quelqu’un ; ce n’est jamais quelque chose que quelqu’un fait ou même provoque indirectement.
Lorsqu’une personne se fie à la foi, ou la suit, ou l’exerce, cela signifie simplement que la personne réagit positivement, de manière réceptive, à ce qu’il ou elle reçoit déjà librement. Il n’y a pas d’effort avec la foi. La foi est l’inspiration, le carburant, avec son effet sur la personne, comme, par exemple, quand quelqu’un peut agir sous hypnose. Le sujet n’essaie pas tant de faire les choses mais cède plutôt à ce qui lui arrive, répondant à une influence externe rendue interne.
La foi est une intériorisation du Royaume de Dieu, que cela soit momentanément ou constamment.
La foi n’a rien à voir avec la raison et la compréhension intellectuelle. La foi œuvre par la révélation et l’inspiration, de la même manière que les jeunes enfants se conduisent. Ils peuvent ne pas comprendre à partir de facteurs externes, mais ils sont capables de saisir ou de connaître les choses intérieurement, au-delà de l’explication ou de l’aptitude à comprendre intellectuellement.
La foi n’est pas quelque chose que l’on fait, mais ce qui arrive à quelqu’un.
Plus une personne grandit en âge et en expérience dans le monde, moins on verra la confiance, l’innocence, le repos, et la liberté qui sont évidents chez les jeunes. Plus une personne grandit, plus l’on voit le raisonnement entrer en action, et le jugement selon les apparences extérieures. Les sens et la connaissance charnelle sont hostiles à la foi, car ils traitent en termes de ce qui est externe, ce qui est compréhensible par l’esprit humain et observable par les sens charnels. La foi agit totalement indépendamment et au-delà de ceux-là.
Regardez celui qui a la foi. Il y a une brillance invisible, une indépendance de la connaissance réalisable et d’une présence physique d’une quelconque chose. La foi est donnée, jamais acquise ou méritée ou même cultivée quand elle est reçue. Si quelqu’un croit (ou « a foi ») et agit sur cette foi ou croyance, davantage lui sera donné. Si l’on se concentre principalement sur l’extérieur et sur ce qui est présent dans le temps et l’espace, l’on perd le contact avec le royaume invisible ; l’on perd la connexion qui ne peut seulement exister qu’à travers la foi.
Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu ou de Le voir ou de reconnaître ceux qui sont à Lui ou ce qu’Il fait. Dieu Se cache, et seul l’œil de la foi peut Le voir ; seul le cœur qui répond à la foi peut comprendre les choses de Dieu.
Les hommes peuvent raisonner et impressionner d’autres hommes intellectuellement, même de grandes multitudes, par des théories, des doctrines, des convictions, et des vérités connues sur le bout des doigts, mais sans la foi, pour les saints ils ne sont que des je-sais-touts qui jacassent. Ils peuvent être divertissants, intelligents, éduqués, bien informés, impressionnants, expressifs, persuasifs, logiques, rationnels, éloquents, et capables d’éduquer et de convaincre leurs auditeurs intellectuellement et émotionnellement, mais ils ne rendront pas témoignage de la foi ou de ce que seule la foi peut impartir ou révéler.
Pourtant la foi est ce qui sauve. La foi est ce dont l’homme a besoin ; il ne peut pas vivre seulement de pain. Il doit vivre de la provision des Cieux. Les racines absorbent l’humidité nécessaire et les nutriments du sol, sans lesquels la plante peut mourir, mais à moins que la plante ne développe de la verdure au-dessus des racines et ne soit exposée à l’air, à la lumière du soleil, et à tous les éléments seulement présents au-dessus de la terre, cette plante va probablement périr. Nous devons avoir la nourriture de la terre, oui, comme Dieu le Créateur de toutes choses dans le Ciel et la terre a fourni, mais malheur à l’homme qui n’a pas la foi.
La foi est folie pour l’homme charnel. Ceux qui sont assujettis à leur sens charnels méprisent les choses du royaume spirituel ; combien plus méprisent-ils le Dieu Invisible, Qui est Esprit et le Père des esprits ?
La foi est le cordon ombilical de la vie spirituelle. Le fœtus ne prend pas de dispositions pour qu’il y ait le cordon ; le fœtus ne maintient ni n’exerce aucun contrôle sur le cordon non plus. Le cordon est simplement là, fournissant la vie et la nourriture et le fœtus, dans son innocence et son impuissance, reçoit et est nourri. Ses besoins sont pourvus. La foi pourvoit. Est-ce que le fœtus aspire ou retient son souffle pour se nourrir, ou souhaite ou a l’intention ou la volonté de se nourrir ? Non, il reçoit seulement. Il en est de même avec la foi. Dieu donne ; la personne fait confiance sans réfléchir, reçoit, valorise, et fait usage de ce que Dieu donne, bien que ce qui soit vu et reçu par la foi contredise ce qui est vu dans le royaume visible.
La foi c’est placer plus de valeur dans l’invisible que dans ce qui est visible. Placer plus de valeur dans le visible que dans l’invisible c’est la mort et l’enfer, mais placer plus de valeur dans l’invisible c’est la vie, la paix, et la victoire.
Par la foi, rien n’est impossible. La dimension de ce monde et ses lois naturelles sont entièrement assujetties au Royaume des Cieux. L’acceptation, l’appréciation, embrasser et exercer la foi rend cette dimension assujettie au Royaume, où Dieu vit et règne. Par conséquent, la foi plaît à Dieu.
« Or sans la foi il est impossible de Lui plaire, car celui qui vient à Dieu doit croire qu’Il est et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent avec diligence » (Hébreux 11:6 Traduit de la MKJV).
Tous les croyants, qu’ils soient prophètes, apôtres, hommes, femmes, ou de petits enfants, sont fils de la foi. Les premiers apôtres appréciaient et convoitaient la foi. Par elle, ils guérirent les malades et ressuscitèrent les morts sans médicaments et chassèrent les démons (esprits du monde spirituel) sans psychologie ou pouvoir intellectuel ou persuasion. Ils ont fait l’impossible.
Par la foi, ils suivirent et servirent Jésus (ce qui est impossible sans la foi). Par la foi, Pierre connut l’inconnu et déclara que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu Vivant. Il n’apprit pas et ne confessa pas cela par le raisonnement ou par endoctrinement, cela lui fut donné.
Jésus lui dit : « Tu es béni, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais Mon Père Qui est au Ciel » (Matthieu 16:17 Traduit de la MKJV).
Les disciples en voulaient davantage de ce cadeau de Dieu précieux, excitant, vivant, invincible, surnaturel, puissant, vivifiant, éclairant, révolutionnant le monde, appelé la foi. Ils savaient qu’ils ne pouvaient y ajouter qualitativement ou quantitativement, mais ils connaissaient sa Source et vinrent demander :
Luc 17:5-10
(5) Et les apôtres dirent au Seigneur, Donne-nous plus de foi.
(6) Et le Seigneur dit, Si vous aviez la foi comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore, sois déraciné et sois planté dans la mer ! Et il vous obéirait.
(7) Mais lequel de vous qui a un serviteur labourant ou nourrissant lui dira immédiatement après qu’il soit venu du champ, Viens, Repose-toi ?
(8) Ne lui dira-t-il pas, prépare quelque chose que je puisse manger, et ceins-toi et sers moi jusqu’à ce que j’aie mangé et bu. Et après tu mangeras et boiras.
(9) Remercie-t-il ce serviteur parce qu’il a fait les choses qui lui ont été commandées ? Je ne pense pas.
(10) De même vous, quand vous aurez fait toutes les choses que je vous ai commandées, dites, Nous sommes des serviteurs peu profitables, car nous avons fait notre devoir.
En substance, le Seigneur leur dit qu’ils avaient déjà tout ce dont ils avaient besoin. Il leur apprit aussi que la foi était de reconnaître et de marcher en dépendant de la vertu, de la puissance, et de la bienveillance de Dieu, en reconnaissant pleinement qu’il n’y avait rien de valable pour mériter la foi ou la reconnaissance et la grâce de Dieu qu’ils avaient gagné, dont ils étaient dignes, ou qu’ils pouvaient faire même s’ils exerçaient fructueusement la foi. Il ne devait y avoir aucune attente de salaire ou de gratitude, car cela n’était pas leur foi ou leur vertu de quelque manière :
“De même vous, quand vous aurez fait toutes les choses que je vous ai commandées, dites, Nous sommes des serviteurs peu profitables, car nous avons fait notre devoir”.
Ceux qui marchent dans la foi font la volonté de Dieu – c’est Lui qui œuvre.
La foi est l’absence de confiance et de dépendance en soi ; c’est la confiance en Dieu, qui vient de Dieu. Ça c’est la foi. Seul Dieu peut le réaliser. La foi est un don de Dieu.
Victor Hafichuk