Proverbes 1501-1750

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« Et de plus, parce que le prédicateur était sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple; et il a pesé et sondé, et mis en ordre beaucoup de proverbes. Le prédicateur s’est étudié à trouver des paroles agréables; et ce qui a été écrit est droit, des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils, comme des clous enfoncés: ils sont donnés par un seul Berger. » (Ecclésiaste 12, 9-11.)

Au milieu de la nuit du 15 au 16 avril 2007, des proverbes m’ont été donnés. Comme un robinet ouvert, ils vinrent, l’un après l’autre, 78 au total. Alors, aussi vite qu’ils étaient venus, ils cessèrent, comme un robinet que l’on ferme. Il n’y eut aucune préméditation, aucune attente et lorsque la fin arriva, il n’y eut rien que je puisse faire pour continuer. Ils étaient là, tout simplement.

Depuis lors le Seigneur m’en a donné davantage, lorsque je suis silencieux, à Sa façon, et quand Il le veut.

Les principes de la vie ont de nombreuses manifestations, chacune d’entre elles pouvant être exprimée comme un proverbe. Un proverbe peut apparaître simple en surface, exprimant une évidence, au point même de donner l’impression que c’est un simplet qui parle. Cependant, à mesure qu’une personne contemple les mots et recherche une signification plus profonde, il ou elle sera récompensé (e) d’un conseil et d’un discernement qui sert bien dans de nombreuses applications de la vie, si Dieu choisit de les lui impartir.

Victor Hafichuk

PROVERBES

1-250 – 251-500 – 501-750 – 751-10001001-12501251-1500 – 1501-1750 – 1751-2000 – 2001-22502251-25002501-27502751-30003001-3250

1501. La Vérité guérit toujours ; les mensonges tuent toujours.

1502. On doit parfois aller dans la direction opposée pour arriver à la destination.

1503. Les négligents méprisent les détails, mais les diligents gouverneront.

1504. Dieu châtie les méchants et honore les justes.

1505. Quand Dieu cache, l’homme ne verra pas même si c’est juste devant ses yeux ; quand Dieu donne, l’homme verra aisément même si c’est caché derrière la montagne la plus éloignée.

1506. Dieu honore la prière du juste, mais la prière du méchant est une abomination pour Lui.

1507. Beni est celui qui est châtié, et malheur à celui que le Seigneur ne châtie plus.

1508. Deux personnes ne peuvent jamais être face à face dans la même barque, chacune avec sa propre rame ; elles doivent faire face à la même direction pour atteindre leur destination.

1509. L’augmentation du poids de la bourse tend à resserrer le cordon.

1510. Le vieillissement est désagréable pour ceux qui accordent trop de valeur aux choses qui passent, mais ceux qui rassemblent des trésors dans le ciel ont une joie continuelle.

1511. Celui qui lit une étreinte connaît le secret du cœur.

1512. Le leader est tenu de diriger et, lorsqu’il est appelé à le faire, n’a aucune excuse pour suivre.

1513. Lorsque la passion menace de prévaloir, il est bon de se retirer jusqu’à ce que la raison soit au pouvoir. Alors quand la passion et la raison s’unissent dans la foi, la victoire est toute proche.

1514. L’argent est la moindre des récompenses pour le travail effectué, mais si c’est ce que le travailleur favorise le plus, ce sera tout au plus ce qu’il recevra.

1515. Ceux qui agissent le plus dans la peur sont les plus effrayants.

1516. Dieu n’approuvera pas que les hommes fassent un quelconque mal pour subvenir à leurs besoins ; Il exige des hommes qu’ils fassent le bien et Il pourvoira pour eux.

1517. De même que les ténèbres donnent à la lumière l’opportunité de briller, l’erreur donne l’occasion de dire la vérité.

1518. Il n’y a rien de trop difficile pour Dieu, et donc il n’y jamais besoin de désespérer pour ceux qui sont Siens.

1519. Ceux qui recherchent la richesse sont très pauvres ; plus ils amassent, plus ils s’appauvrissent.

1520. Mieux vaut perdre la vue et lire la vérité en braille que de regarder des vidéos mensongères avec de bons yeux.

1521. L’humilité est une humiliation pour les enfants de l’orgueil.

1522. Le Dieu que vous ne connaissez pas est meilleur que le diable que vous connaissez.

1523. Les hommes sont cruels dans leur tolérance envers les pécheurs, mais le Seigneur est miséricordieux dans son intolérance envers le péché.

1524. Sans jugement, le monde périt, mais avec jugement, il est sauvé.

1525. Un héros s’exalte aux dépens des autres, mais un vrai témoin exalte Dieu pour le bien de tous.

1526. Le craintif choisira toujours le mal ; comme un aimant attire des clous, ainsi ils choisissent ce dont ils ont peur.

1527. Lorsque l’homme recherche la gloire, il fait honte à son Créateur, mais lorsque Dieu manifeste Sa gloire, c’est pour le bien de l’homme.

1528. Des règles sans mordant sont des nuages sans eau en période de sécheresse.

1529. Celui qui ne marcherait pas sur une fourmi ou ne ferait pas de mal à une mouche n’est ni humain ni divin.

1530. Comme il est facile de voir les fautes des autres ; comme il est difficile de voir les nôtres.

1531. Lorsque le Seigneur ouvre nos yeux pour voir nos fautes, comme elles apparaissent plus grandes que celles de n’importe qui d’autre!

1532. Si vous faites passer Dieu en dernier, Il vous fera passer en dernier. Si vous Le faites passer en premier, Il vous fera passer en premier.

1533. Il renvoie les orgueilleux, ne possédant qu’eux-mêmes, ne leur laissant rien, mais les humbles restent pour hériter de toutes choses.

1534. Une forte réprimande est un remède pour les sages, mais les imbéciles méprisent une cure.

1535. Les larmes des justes effacent le mal, mais le rire des méchants l’invite.

1536. L’amertume n’a ni raison ni compréhension, mais le pardon éclaire et apporte la sagesse.

1537. La controverse se décuple, mais la soumission apporte une fin paisible.

1538. Les menteurs croiront les menteurs, mais ceux qui recherchent la vérité trouveront ceux qui la disent.

1539. Tout comme il est certain que le soleil se lèvera et se couchera, ainsi Dieu est fidèle.

1540. Ceux qui connaissent la vérité n’ont pas peur de parler, mais ceux qui ont peur cherchent à plaire à l’homme.

1541. Les sages sont certains de l’endroit où leur sécurité réside, mais les insensés doivent toujours se ruer pour se mettre à l’abri.

1542. Le sage est en sécurité partout où il va, sa protection l’accompagnant, mais le fou ne peut jamais abandonner sa folie.

1543. Avec sa bouche, un homme crée la paix et la guerre pour lui-même et pour ceux qui l’entourent, que ce soit pour le bien ou pour le mal.

1544. L’insensé écoute et pense comprendre. Il s’en va et agit sans entendement, sans envisager de demander conseil.

1545. Un lit offre un repos confortable s’il est correctement préparé.

1546. Ceux qui servent le destructeur sont détruits, mais les rédempteurs jouissent d’une vie abondante.

1547. Une branche séparée de l’arbre ne vivra pas ; il en est de même pour ceux qui cachent des secrets à Dieu et aux hommes.

1548. Telle racine, tel tronc ; telle graine, tel fruit.

1549. Mieux vaut vivre en paix dans une cabane sans dette, que dans un manoir avec des créanciers utilisant le heurtoir de luxe à la porte tous les jours.

1550. La Vérité est une pilule amère pour les injustes et les impénitents.

1551. Il profitera de son environnement celui qui comprend que c’est là pour lui.

1552. Un trésor dans la conscience est bien meilleur qu’un à la banque, et une bonne nuit de repos aussi bonne qu’une bonne journée de travail.

1553. Vieillir c’est mourir d’une mort lente, et le renouvellement de l’esprit ajoute de la vie.

1554. La peur de l’homme est un adversaire vicieux et redoutable, mais la grâce de Dieu est plus que suffisante.

1555. Ceux qui se plaignent de la météo auprès de leurs voisins se plaindront également de leurs voisins.

1556. Une gorgée de vin d’une barrique suffit à un dégustateur averti pour juger de la nature de l’ensemble.

1557. Avec leurs paroles, les justes dispersent les méchants et poussent ceux qui cherchent à saisir leur Sauveur.

1558. Avec leurs paroles, les justes offensent l’hypocrite, mais corrigent ceux qui sont dans l’erreur dans leur recherche de Dieu.

1559. La fondation avant la structure et les habitants avant le logement.

1560. Tout comme les fleurs artificielles n’ont pas de parfum, ainsi la repentance de l’homme n’a aucun pouvoir.

1561. L’égoïste ne sait rien et ne peut rien savoir, mais l’âme libéralisée sait tout ce qu’il y a à savoir.

1562. Celui qui reçoit la correction reçoit l’honneur, mais celui qui refuse la correction est amené à la honte.

1563. Ceux qui permettent à leurs émotions de les gouverner aiment la mort.

1564. Il est plus vite entendu le cri pour la délivrance du péché plutôt que de ses conséquences.

1565. De bonnes choses sont en réserve pour ceux qui croient et reçoivent l’instruction, mais le mal attend le rebelle.

1566. Les enfants de la lumière témoignent dans l’opportunité des ténèbres.

1567. Les craintifs préfèrent garder leurs pensées pour eux-mêmes, mais ceux qui aiment la vérité mettront leur âme à nu pour l’avoir.

1568. Dire que ceux qui étaient pécheurs n’ont pas le droit de juger le péché, c’est dire que Dieu n’avait pas le droit d’exécuter la Loi sur les pécheurs parce qu’Il a payé la pénalité pour eux.

1569. De même que les noix sont couvertes par des coquilles et le grain par la balle, un don spirituel est dissimulé par le défaut.

1570. Les défauts accompagnent des cadeaux pour éprouver ceux pour qui les bénéfices des cadeaux sont stockés.

1571. Regardez au-delà des défauts et des faiblesses des compagnons pour recevoir les avantages des dons qu’ils ont pour notre profit.

1572. Jetteriez-vous une banane à cause de la peau ? Alors, recevez votre frère et recherchez sa valeur au-delà de son défaut.

1573. La vengeance de l’homme est cruelle, mais la vengeance de Dieu a un but et une bonne intention.

1574. Une décision hâtive apporte chagrin et regret, mais une décision réfléchie apporte une récompense à apprécier.

1575. Celui qui endure le châtiment a l’espoir de la délivrance, mais celui qui méprise la correction mourra.

1576. La correction de l’homme apporte honte et reproche, mais le bâton du Seigneur exalte au moment voulu.

1577. Même les chiens savent qu’ils doivent continuer avec leurs propriétaires, même lorsqu’ils sont maltraités. Combien plus l’homme ne devrait-il pas être mieux informé pour ne pas s’éloigner de son Créateur ?

1578. La bête se débat après un coup fatal, mais un tueur sage est sûr que le travail est fait et bientôt la bête se tait.

1579. Les méchants insistent avec véhémence sur leur justice, au point de tromper même les élus, mais les ténèbres se dispersent peu à peu.

1580. Les pécheurs protestent pour leur innocence, mais leur temps est court et leur énergie limitée.

1581. Il ne peut y avoir de fin au travail. Notre devoir est de choisir ce qu’il y a de mieux à faire et de le faire au mieux de nos capacités.

1582. Les insensés se nourrissent de folie, mais les sages craindront Dieu.

1583. Que la détermination pour le bien cède la place à la décision, et la bataille est gagnée.

1584. Des bonnes paroles sans actes sont comme des nuages sans eau, promettant une pluie en temps de sécheresse.

1585. Les balances de la création sont équilibrées en toutes choses.

1586. Il donne aux enfants la compréhension et laisse les hommes sages dans leur manque d’elle.

1587. La lumière de l’action de grâce disperse les ténèbres de l’oppression.

1588. Tout comme la lumière et les ténèbres se chevauchent et se battent au crépuscule et à l’aube, ainsi les Cieux et l’Enfer se mélangent sur terre.

1589. Les durs de cœur ne recevront pas la correction, à leur folie et à leur honte, mais les humbles apprendront et seront améliorés.

1590. Marcher dans la lumière est beaucoup plus facile que de marcher dans les ténèbres.

1591. Celui qui cherche le gain ne prospèrera pas, mais celui qui recherche le bien est prospère.

1592. Des amis durs sont beaucoup plus faciles à supporter que de gentils ennemis.

1593. Il serait insensé de mépriser l’or parce qu’il est souillé de boue, et de même de rejeter la correction lorsqu’elle n’est pas délivrée de manière acceptable.

1594. Le manque de foi est une chose laide et coûteuse, mais la vraie foi est glorieuse et hautement gratifiante – rien ne peut la surmonter.

1595. Les paroles et expressions fleuries sont vaines ; seul un cœur croyant est acceptable pour Dieu.

1596. Craignant l’homme, on vit un mensonge ; craignant Dieu, on vit la vérité.

1597. La peur apporte ce que nous craignons, mais la foi repousse le mal, apportant la sécurité et la paix.

1598. Mieux vaut penser à l’amour de Dieu envers nous qu’à notre valeur à Ses yeux. Notre valeur n’est qu’à la mesure de Son désir.

1599. Mieux vaut s’attarder sur notre Ami que sur Son ennemi.

1600. Nous sommes nés dans ce monde, et nous ne savons pas comment vivre.

1601. Le travail, pour le paresseux, est un maître d’œuvre difficile.

1602. La défaite du mal est de l’utiliser pour le bien.

1603. Tout mal ne peut être vaincu que parce que le bien est plus grand.

1604. L’essence du bien et du mal est l’intention plus que l’acte.

1605. Il n’y a qu’une seule façon d’avoir de la puissance et c’est de faire ce qui est juste.

1606. Le vrai bien ne peut être défini que par le Créateur de toutes choses.

1607. Le mal de Dieu est bon, et le bien de l’homme est mal.

1608. Si nous aimons nos ennemis, c’est bien, mais oh comme il est mal de haïr nos amis !

1609. La bonté est de rechercher le bien-être de notre prochain autant que le nôtre.

1610. La bonté est de rechercher le vrai Dieu et de faire Sa volonté.

1611. Le mal est de faire le bien pour nous-mêmes, au détriment de faire le bien pour les autres.

1612. Ceux qui s’exaltent eux-mêmes sont loués par leurs compagnons pour cela, mais ceux qui s’humilient reçoivent les louanges de leur Créateur.

1613. Celui qui refuse d’honorer un bon comportement invite le mal sur lui-même.

1614. Un homme et une femme se combinent pour former des enfants, comme le ciment et l’eau se combinent pour former du béton. Divorcer, c’est mettre un marteau-piqueur sur le béton.

1615. Un homme élabore une stratégie pour maximiser le gain, mais le Seigneur regarde le cœur et récompense selon l’intention.

1616. Il faut perdre pour gagner, mais si on choisit de gagner, on perdra.

1617. Un pécheur amasse des richesses pour lui-même, mais le désir du juste est de faire le bien.

1618. Les méchants subissent une calamité inattendue, mais Dieu avertit les justes d’un jugement imminent et les prépare.

1619. Il y a une récompense pour ceux qui se soumettent à Son jugement, mais les méchants souffrent de grands remords dans leurs pertes.

1620. Le prédateur vient recherchant gloire et richesses, sans considérer que quelqu’un de plus grand que lui traque et prend son âme.

1621. Il est préférable de se tenir à distance de ceux qui attirent le feu injustement, de peur de subir des dommages collatéraux.

1622. Les échecs sont les fondements, et la persévérance est le mortier, pour le succès.

1623. La récompense d’un homme consiste en ce qu’il est et non en ce qu’il possède ; ce qu’il fait de ce qu’il possède déterminera ce qu’il deviendra.

1624. Voyez le drapeau, battant au vent ; voyez le mât, debout et fort, malgré le vent.

1625. L’explosion d’une tonne d’explosifs ne dégage qu’un gémissement pitoyable en contraste avec la puissance déchaînée lorsque seulement deux saints arrivent à la perfection de l’unité spirituelle.

1626. Être fier et têtu n’est pas bon, mais s’humilier et faire place à la sagesse est le salut.

1627. Celui qui bénit son ennemi est dans la lumière, mais celui qui maudit son ami est trompé.

1628. Le nettoyant pour les mains est utilisé pour éliminer la graisse et la saleté, puis du savon et de l’eau sont utilisés pour enlever le nettoyant pour les mains.

1629. Avoir une dette envers le monde indique que vous n’avez pas de dette envers le Seigneur.

1630. Obéir au Seigneur est une menace de mourir dans ce monde pour le moment, mais apporte la vie à la place.

1631. Ceux qui donnent leur vie pour le bien sont récompensés par bien plus.

1632. L’appel à l’obéissance jusqu’à la mort est l’occasion en or de multiplier ce que nous possédons.

1633. Le chemin du transgresseur est difficile, mais le chemin des fidèles est béni.

1634. Satan a le plus doux des rugissements, et le Seigneur a le plus dur des murmures.

1635. Ils ont donc mangé de l’Arbre des Viandes aux Idoles, ont perdu leur capacité de raisonnement et ont été incapables de se remettre de leur propre sagesse. Leurs esprits fous et délirants alors qu’ils partaient, ils périrent, sachant plus que tout le monde.

1636. Les enfants veulent des cadeaux et détestent les châtiments, mais les châtiments, plus que des cadeaux, apportent la vie.

1637. La vérité peut sembler s’estomper ou être retardée, mais elle n’échoue jamais.

1638. Trop de bien est mauvais, mais trop de mal n’est pas bon.

1639. Nous avons chacun nos faiblesses ainsi que nos forces, les premières ne devant pas être sous-estimées en valeur.

1640. Celui qui est honnête avec lui-même est honnête pour lui-même.

1641. Plus la branche est chargée de fruits, plus bas elle ploie, tandis que les branches légères portent peu.

1642. Certains fruits doivent mûrir sur l’arbre, tandis que d’autres peuvent être cueillis pour mûrir plus tard.

1643. Certaines plantes commencent par une graine, d’autres par une racine et d’autres par une branche ou une bouture. Certaines sont propagées par le vent, certaines par les insectes, certaines par les oiseaux et les animaux, et certaines par les hommes, comme il plaît à Dieu.

1644. Le liquide lave-glace est un liquide, comme l’eau, et est donc physiquement potable, mais il n’est guère un remplacement adéquat pour l’eau. Il n’étanchera pas la soif ; ainsi l’adultère n’étanchera pas la solitude.

1645. Ceux qui séparent le sacré du séculier se divisent eux-mêmes.

1646. Comme l’or dans la terre qui doit être traité pour avoir de la valeur, ainsi la connaissance doit être travaillée pour être utile.

1647. L’homme ne peut pas même pas créer un cheveu ni même sa couleur, il ne peut faire que des imitations mortes; ainsi la religion ne peut jamais faire l’œuvre du salut du Dieu vivant.

1648. Quand on fait le bien, c’est pour les autres, mais quand on fait le mal, c’est pour soi-même.

1649. Tout acte d’obéissance par la foi inflige la mort qui mène à la vie.

1650. Pourquoi les nuages obscurcissent-ils parfois le soleil ? Pour que nous puissions mieux apprécier le soleil.

1651. Pourquoi les nuages obscurcissent-ils parfois le soleil ? Pour nous mettre à l’abri de la pleine force du soleil.

1652. Pourquoi les nuages obscurcissent-ils parfois le soleil ? Pour que l’eau puisse être ajoutée à la lumière du soleil pour donner vie.

1653. Pourquoi les nuages obscurcissent-ils parfois le soleil ? Pour que ces choses qui reçoivent la nourriture du soleil n’y fanent pas.

1654. Comment les nuages, étant si petits, peuvent-ils bloquer le soleil, qui est si grand ? Parce qu’ils sont tellement plus proches de nous que le soleil.

1655. La grâce est comprendre que la Loi n’est pas notre dieu ; Dieu est notre Loi.

1656. Quand nous avons faim, nous obtenons de la nourriture et mangeons, et notre faim est satisfaite. Ainsi, la grâce n’est pas enlever la Loi ou la demande de la Loi, mais un approvisionnement de la substance nécessaire pour satisfaire sa demande.

1657. La grâce : supprimer la Loi ? Non. Supprimer le besoin de la loi ? Non. Remplir le besoin de la loi ? Oui. La grâce est la glorification de la Loi.

1658. Si nous pouvons aimer nos ennemis, nous pouvons nous aimer nous-mêmes.

1659. Une bonne épouse est comme une pluie agréable qui arrose les récoltes et fait naître la vie, mais une femme mal acquise et au mauvais caractère est comme une tempête qui passe et ne laisse que des dégâts.

1660. L’enfant qui défie la discipline chagrine sa mère, mais l’enfant qui se soumet humblement au châtiment fend le cœur du père de gratitude.

1661. Ceux qui se soumettent à la correction reçoivent miséricorde, mais les rebelles invitent un jugement sévère.

1662. Un travail agréable satisfait comme un bon repas le fait pour un homme affamé, mais le travail sans plaisir est comme une fausse promesse, laissant continuellement dans la faim.

1663. Craindre l’homme tue, mais craindre Dieu donne la vie.

1664. Craindre l’homme, c’est avoir confiance en soi.

1665. La peur de quoi que ce soit en dehors de Dieu est aussi mauvaise que la chose que l’on craint.

1666. L’amour de l’homme est le plus redoutable des ennemis de l’âme humaine.

1667. L’action de grâce est le remède à l’ingratitude.

1668. Faire le bien aux yeux de Dieu est la vie, mais faire le mal est la plus pure folie.

1669. Faites toujours le bien, surtout quand cela vous coûte, car c’est là que se trouve le trésor.

1670. La religion est le culte de mammon, une trahison de tout ce qui est bon ; c’est la représentation de Judas Iscariote.

1671. L’homme s’impose tant de pertes par orgueil ; son amertume est son pire ennemi.

1672. La peur de l’homme est un terrible fardeau, mais la peur de Dieu élève.

1673. La tragédie de l’histoire humaine ne peut que se répéter ; c’est le sort de l’homme sans Dieu.

1674. La cupidité ne fait pas acception de la richesse obtenue.

1675. Si nous craignons un danger même incertain, nous périssons, mais si nous faisons confiance à un abri sûr en tout danger, nous vivons.

1676. Même une mauvaise herbe inspire le respect quand elle est contente et ne cherche pas à être un arbre.

1677. Lorsque les faibles défendent le droit, ils sont invincibles.

1678. Les abeilles n’apportent pas toujours de la douceur.

1679. Celui qui tolère quel mal que ce soit, bien qu’il n’y participe pas, est comme celui qui le commet.

1680. Mieux vaut avoir l’hostilité des hommes pour le bien que leur amitié pour le mal.

1681. Celui qui se précipite vers un feu rouge est insensé.

1682. On devrait justement interroger un homme qui ne donne aucune réponse à des questions justes.

1683. Une langue peut remuer, mais si elle n’a pas d’oreille, autant ne pas avoir sa bouche.

1684. Abandonnez le plaisir pour la sagesse et ce monde pour un meilleur. Vous découvrirez suffisamment de plaisir et plus que ce que vous ne pensiez.

1685. La sagesse connaît la sagesse et la folie, mais la folie ne connaît ni l’une ni l’autre.

1686. Usez la patience que vous pensez avoir pour ceux qui n’en ont pas besoin, pour ceux qui en ont besoin.

1687. Non seulement les faibles mettront votre patience à l’épreuve, mais ils vous donneront de la patience, si vous le leur permettez.

1688. Tout comme un vent fort chasse la brume, ainsi la vérité dissipe le mensonge.

1689. Le cœur de l’homme est attaché à la vitesse et à la quantité, aucune des deux ne signifie rien pour Dieu.

1690. Qui plaira à Dieu ? Celui qui pense Ses pensées et se réjouit dans Ses voies.

1691. Le repos est un gaspillage pour l’homme ambitieux, mais est précieux pour un Dieu saint.

1692. Comme on traite ses serviteurs et sa famille, ainsi on se traite soi-même.

1693. Comme on traite un étranger, ainsi on traite ceux qu’on aime.

1694. Plus ne fonctionne qu’avec les choses célestes.

1695. Le repos extérieur lorsque l’on dort est bon ; le repos intérieur lorsqu’on est éveillé est très bon.

1696. Il n’y a rien de plus coûteux que l’amour de l’argent.

1697. La foi en la vérité et la confiance en sa victoire apportent la paix.

1698. On ne remarque pas la puanteur d’un œuf pourri jusqu’à ce que la coquille soit cassée.

1699. Nous devons tous nous voir tels que nous sommes, pour nous délivrer de nous voir tels que nous ne sommes pas.

1700. La partie est relative au tout, et le tout est pertinent pour la partie.

1701. Mieux vaut une bonne conscience avec la fatigue qu’une pauvre conscience avec de l’énergie.

1702. Le mal est le mal, quelle que soit sa forme ou son degré, où que nous le trouvions, et si nous avons la possibilité et le pouvoir de le signaler, nous avons non seulement le droit, mais la responsabilité et le privilège de le faire.

1703. La négligence crée des crises, mais la diligence délivre de la destruction.

1704. La colère de l’homme est égoïste et mortelle, mais la colère de Dieu est juste et produit la vie.

1705. Nombreux sont ceux qui travaillent et rares sont ceux qui se reposent.

1706. L’homme détruit son prochain avec l’amour de la religion et la religion de l’amour.

1707. Nous implorons Dieu pour ce que nous voulons et ne recevons rien, cependant tout ce que nous avons à faire est de faire ce qu’Il veut, et nous aurons plus que ce que nous voulons.

1708. Nous n’arrivons nulle part en recherchant nos désirs, et partout en recherchant ceux du Seigneur.

1709. Le Message du Royaume ne consiste pas à être aimé pour votre bien, mais à être haï pour le bien du Christ et de l’Évangile.

1710. L’orgueil et l’incrédulité sont des jumeaux conjoints à la poitrine, partageant le même cœur.

1711. Les justes se réjouissent d’être libérés de la puissance du péché, mais les méchants qui déclarent avoir Son salut se réjouissent d’être maintenant libres de pécher.

1712. Connaître la vérité et y marcher est le Sabbat.

1713. Le Sabbat est la récompense pour le paiement de six jours au complet.

1714. Le Sabbat est reconnaître et honorer Dieu dans le cœur des cœurs.

1715. Celui qui honore l’Autorité au-dessus sera honoré par le Sabbat.

1716. Le Sabbat est le Jour où chaque vallée est comblée et chaque montagne nivelée.

1717. Celui qui connaît le Sabbat possède toutes choses.

1718. Dieu n’attend pas de vous que vous fassiez l’impossible ; Son plaisir est que vous attendiez de Lui qu’Il fasse l’impossible.

1719. Ceux qui se servent eux-mêmes seront servis par autant ; ceux qui servent les autres seront également servis par autant.

1720. Comme un verre d’eau fraîche par une journée chaude étanche la soif et apaise une gorge desséchée, l’action de grâce à Dieu pour les choses que vous n’aimez ou ne voulez pas est un antidote très merveilleux contre les problèmes.

1721. Si nous nous arrêtons avant la destination finale, nous ne sommes pas arrivés.

1722. L’homme ordinaire peut circoncire la chair, mais même les chirurgiens cardiaques ne peuvent circoncire le cœur.

1723. Le mélange d’huile et d’eau établit le glorieux Sabbat.

1724. Le légaliste ne pardonnera pas la septante-huitième fois.

1725. Celui qui est facilement offensé refuse la correction.

1726. Je ne désherbe pas les pissenlits de ma pelouse à la main parce que j’ai le temps ; j’ai le temps car je désherbe les pissenlits de ma pelouse à la main.

1727. Le Sabbat est le bon sacrifice offert au bon moment et au bon endroit au Seul Qui en soit Digne.

1728. L’objectivité est aussi étrangère à l’homme que l’adoration de Dieu l’est à une bête stupide.

1729. Quand on se rend compte qu’on manque de compréhension, on est préparé à la recevoir.

1730. Malheur à ceux qui recherchent la renommée; ils seront connus de beaucoup pour leur déception.

1731. Malheur à ceux qui recherchent les richesses de ce monde; ils n’auront rien à voir avec elles.

1732. L’action de grâce en toutes choses alimente le moteur de la patience.

1733. Si la Vérité ne prévaut pas, enlevez-moi immédiatement de cette terre, mais si elle prévaut, laissez-moi vivre ; laissez-moi parler et me battre jusqu’à mon dernier souffle pour la cause de la Vérité. Ce sera, et est, un privilège, un devoir et un plaisir.

1734. La quantité est le prix des hommes, mais la qualité est le désir de Dieu.

1735. Sans sagesse, avoir pitié des faibles engendre la destruction.

1736. L’obéissance à Dieu, au préalable apparemment coûteuse, est substantiellement gratifiante par la suite.

1737. Obéir est gratifiant et fructueux; marcher dans nos propres voies apporte la perte et le chagrin.

1738. La meilleure chose à apprendre est que nous avons beaucoup à apprendre.

1739. Le désir et la perte sont les parents de l’appréciation. Sans eux, l’appréciation ne peut jamais être.

1740. Trouver des fautes chez les autres vient sans effort ; trouver des fautes en nous-mêmes n’est pas si facile.

1741. Le Sabbat fait que tout travail et toute douleur en valent la peine.

1742. Mieux vaut œuvrer pour avoir le repos à l’intérieur que d’œuvrer pour avoir des choses externes.

1743. La restauration de l’ouïe et de la vue est le Sabbat.

1744. Le Sabbat est l’union des Cieux et de la terre en parfaite harmonie.

1745. Si nous vivons dans nos convoitises, nous périssons, mais si nous vivons pour ce qui est juste, nous avons une grande récompense.

1746. Si nous vivons pour nous-mêmes, nous n’avons que nous-mêmes, mais si nous vivons pour les autres, tout est à nous.

1747. Notre plus grande liberté est d’être notre vrai soi ; notre plus grand esclavage est d’essayer d’être quelque chose que nous ne sommes pas.

1748. Mieux vaut être son laid soi que son beau non-soi.

1749. La liberté est juste un autre mot pour être soi-même.

1750. Si le sel reste en un morceau dans la pâte, il ne sert à rien, mais lorsqu’il est dispersé, il donne du goût.

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